Cette fête est majoritairement d’origine celte et anglo-saxonne, nos pratiques actuelles en faisant un mélange de la fête celtique du même nom et de la fête de Lammas, d’origine saxonne. On la célèbre dans la nuit du 31 juillet au 1er août et elle marque le début des récoltes des céréales. On offrait d’ailleurs aux Dieux une part des toutes premières récoltes, afin de les remercier d’avoir accompagner la croissance de celle-ci.

Ce sabbat tire son nom du dieu celtique Lugh, qui était considéré comme le dieu du soleil, des compétences et de la lumière. Selon certaines mythologies celtes, Lugh organisa les funérailles de sa mère adoptive, Tailtiu, décédée d’épuisement après avoir préparé les terres pour la culture des céréales. D’autres mythologies rapportent que son mariage avec Brigit ou Eithlenn eu lieu, ce mariage légitimant sa place de roi, comme le veut la tradition Irlandaise.

Le sabbat de Lughnasadh est donc celui des récoltes, mais aussi des foires ou encore des mariages qui y étaient célébrés pour une période d’un an, donnant l’occasion aux jeunes époux de confirmer, ou non, leur union durant la prochaine foire de Lughnasadh.

Lughnasadh est un sabbat qui réunit différentes traditions, qu’elle soit Irlandaise, Ecossaise, Saxonne ou encore Galloise. En créant la Wicca et donc sa roue de l’année, Gerald Gardner y a également créer les 8 sabbats que nous connaissons et a donc adapté différentes traditions dans une seule célébration.